Cette collection démarrée en 2008, offre une formidable opportunité aux auteurs du sud, les manuscrits que nous acceptons sont publiés à compte d'éditeur, il bénéficie d'un véritable travail de promotion (communiqués de presse, organisation de dédicaces et rencontres ...), ils sont référencés sur la base Electre et à la BNF, diffusés largement sur les Alpes-Maritimes et le Var (voire à Paris), présents sur tous les sites de vente en ligne.
Le format est identique pour tous 14x21 cm, le nombre de pages varie de 80 à 116 pages avec un prix toujours inférieur à 10,00 euros, le plus souvent ils sont vendus à 9,50 euros. La couverture est en couleurs avec un pelliculage mat, à l'intérieur nous aimons mettre quelques photos d'ambiance en noir et blanc (souvent des photos de l'auteur d'ailleurs ...) pour agrémenter la lecture et plonger nos lecteurs dans l'univers et l'ambiance voulus par nos auteurs.
Un Sherpa dans le Mercantour
Malou Ravella
ISBN N°978-2-37640-001-1 / format 14x20 cm / 120 pages / 9,90 euros
Paysages grandioses, lieux mystiques, fortes personnalités, choc des cultures, découverte macabre, aller-retour entre Népal et Mercantour, voilà quelques ingrédients mis en scène dans ce roman de montagne. Une fois encore, les valeurs d’amitié, d’amour, de solidarité, d’humilité, de courage et de liberté sont transcendées.
Un groupe de randonneurs unis par la même passion se retrouve à arpenter les sentiers du massif alpin en compagnie de Tof et Anna personnages découverts dans le roman Drame Vertical en Gordolasque. La promiscuité aura-t-elle raison de la bonne ambiance ? Une sinistre trouvaille perturbera-t-elle le cours de ce raid montagnard ? L’amour pourra-t-il dépasser les différences de culture ?
L’auteur
Enseignante et conseillère pédagogique à Nice, Malou Ravella a écrit une dizaine d’ouvrages en littérature jeunesse. Après avoir obtenu en 2008 le Premier prix de la nouvelle de montagne décerné par la commune de Saint-Martin Vésubie, elle se lance dans l’écriture pour adultes. Faisant suite à son recueil de nouvelles De Gialorgues à Casterino, elle signe ici son deuxième roman (après Drame Vertical en Gordolasque paru en 2013) où elle nous fait partager son amour de la montagne par le biais de la rencontre des cultures française et népalaise. Région qu’elle connait bien pour y avoir pratiquer de nombreux treks.
L'énigme de Castel Plage
Gilbert Autheman
ISBN 978-2-917790-99-1 / format 14x20 cm / 116 pages / 9,90 euros
Ce roman signe la seconde collaboration entre la maison d'édition Baie des Anges et Gilbert Autheman, en effet après le succès de La Tour Rouge (paru en 2015), il nous a semblé tout naturel de poursuivre cette collaboration littéraire avec Nice en toile de fond.
La photo de couverture alliant mystère et émotion est du au talent de Christian Nicot, spécialiste du paysage et de la nature morte c'est aussi le créateur de l'association PHOTON.
L’ouvrage :
Que s'est-il vraiment passé ce jour de juillet 1964, au large de Castel Plage, quand un garçon de seize ans coule à pic, noyade accidentelle ou suicide ? Cinquante ans après, en rédigeant son cahier-journal, le père, aujourd'hui nonagénaire, cherche à comprendre, mène l'enquête à sa manière... et finit par découvrir qui était son fils !
C'est un livre sur la rencontre entre un père et son fils, par journaux intimes croisés façon journal d'Anne Frank, par delà la mort, un livre sur la tolérance, l'écoute, le respect de l'autre... un livre optimiste qui rapproche les générations et bouscule les idées reçues...
Après La Tour Rouge et l'enfance niçoise dans les années cinquante, Gilbert Autheman nous invite à explorer ces deux âges si différents (qui se rejoignent pourtant) que sont l'adolescence et la vieillesse, grâce à une écriture qui se coule dans la psychologie des personnages, inventive, poétique, sensible, émotive, parfois dramatique, parfois drôle, toujours vraie...
L’auteur, Gilbert Autheman est né à Nice. Il a grandi dans le quartier du Port, a fréquenté l'école du Port, le lycée Masséna, la faculté des Lettres. Il a exercé le métier de psychologue auprès de jeunes en difficulté.
Il écrit des romans depuis plus de vingt ans. Il imagine volontiers des intrigues et des personnages baignant dans l'atmosphère surannée de Nice et ses environs, en puisant son inspiration dans des souvenirs d'enfance et d'adolescence, mais aussi dans l'observation du caractère méditerranéen de nos contemporains...
La pitchoune de la "volante"
et autres nouvelles d’ici
Pierrette Mathiot
ISBN 978-2-917790-94-6 / format 11x17 cm / 96 pages / 9,90 euros
Cet ouvrage comporte un court roman "La Pitchoune de la volante", ou les pérégrinations d'une enfant entre le haut pays des Alpes-Maritimes et Antibes sur les pas de sa maman qui faisait des remplacements au "PTT" dans les années soixantes. Suivie de 6 courtes nouvelles d'ici, de Nice au Musée Peynet en passant par Monte-Carlo et la haute Roya !
La photo de couverture est signé Rémi Tournier, c'est la célèbre poste Wilson à Nice, un clin d'oeil appuyé par cette chromie rétro à feu les PTT...
Dans les Alpes-Maritimes de l’après guerre, par les hasards de la vie et de La Poste conjugués, une « pitchoune » connait une enfance vagabonde et heureuse, de ville en village, entre Côte d’Azur et Haut-Pays. C’est par cette autobiographie romancée que s’ouvre ce recueil de nouvelles d’ici concocté par Pierrette Mathiot.
Devant le musée Peynet, deux amoureux s’étreignent fusionnellement. Dans un grand centre commercial niçois, se vendent de bien curieuses lunettes. Sur le pavé de la place Garibaldi claquent de hauts talons impatients. A Monte Carlo, une diva s’initie à la haute gastronomie. En haute Roya, une boite à biscuits entraine un récit à quatre voix. Sur les hauts plateaux vençois, une pergola se découpe dans le ciel.
La Prom
Christian Maria
ISBN 978-2917790-89-2 / 108 pages / Prix 9,90 euros / Format 14x20 cm
un voyage dans l’espace et dans le temps, ici et ailleurs, pour mieux saisir ce que l’humain a d’universel. La Prom est le troisième volume de cette collection atypique, des nouvelles bilingues français/nissart imprimé en vis à vis, le français en page d e gauche et le niçois en page de droite. Fruit de la collaboration de l'écrivain niçois Christian Maria (qui nous avait soumis l'idée de cette collection il y a 5 ans maintenant) et du traducteur Jean-Philippe Fighiera, dont la principale difficulté réside dans l'adaptation en niçois de nouveaux mots français ou d'anglicisme. La Prom est donc composé de six nouvelles bilingues français/nissart. Un pastel de Thérèse Hutin (artiste-peintre, ancienne élève de l'Ecole des Beaux Arts de Paris) spécialement créé pour l'occasion en illustre la couverture.
L’ouvrage :
Qui suis-je ? une première nouvelle en forme de devinette pour découvrir, ou redécouvrir, des aspects insolites de la Promenade des Anglais.
Le Banc de la Prom, le deuxième texte d'Aqui propose de découvrir un banc de cette célèbre promenade : un banc qui parle, en toute liberté, de la société humaine qui le fréquente. Saviez-vous que cela existait ? Les Vingts Francs de Joseph Blanqui offrent un retour vers la Belle Epoque qui fait revivre l'aventure d'un conducteur de tramway sur la ligne côtière entre Nice et Monaco. Les Marrons Glacés évoquent la mésaventure d'une jeune fille qui n'aimait pas les cadeaux que son grand-oncle lui faisait pour la fête de Noël.
Avec Chambre Garnie, la galéjade continue dans la première nouvelle d'aià qui raconte la mésaventure cocasse d'un inspecteur pédagogique de l'Education Nationale. Le dernier texte, Sur le Dos du Poisson Chat, propose un genre différent : un récit de voyage dans l'empire du Soleil Levant entre tradition et modernité.
L’auteur :
Christian Maria, professeur honoraire, est connu pour développer une série de romans historiques à travers le XVIème siècle. La félonie des Grimaldi, son avant-dernier roman, a été récompensé par le Grand Prix 2012 du Monde Francophone.
Le traducteur :
Jean-Philippe Fighiera, membre de l’Academia nissarda, mestre d’obra du Félibrige, a fait une carrière de professeur d’histoire et de langue niçoise à Nice au lycée Les Eucalyptus et au lycée Masséna. Président depuis 2012 de l’Escola Bellanda et depuis 2015 co-président de l’Union Provençale.
En mai 1968, le Conseil Municipal de la commune d’Isola dans les Alpes-Maritimes, donne officiellement son agrément à la société britannique Bernard Sunley Investments, pour la création de la station d'Isola 2000. Le site choisi pour son implantation, est le plateau de Chastillon, principal alpage d'Isola. La création de cette station dite de 3ème génération, avait pour objectif de mettre un frein à l'exode rural, de développer le tourisme et de créér des emplois. Mais ce n'était pas l'avis de tous. Certains craignaient que ces travaux gigantesques ne s'ouvrent sur un gouffre financier. De plus, ils ne voyaient pas d'un bon œil le “ massacre “ de leur montagne, pour y construire une ville. Pour eux, il fallait absolument sauvegarder ces immenses espaces naturels.
Louis appartenait à ces gens-là, et défendait âprement sa cause, contre l'avis même de son fils qui voulait devenir moniteur de ski. Et puis, il y avait Jules son ennemi juré, favorable à la station, qui l'humiliait en public, en lui reprochant ses idées rétrogrades, attisant la haine entre eux. Mais cette haine datait depuis bien plus longtemps, précisément depuis 1945, à l'époque où les deux hommes faisaient partie des maquis de Haute-Tinée.
Dans ce roman, nous retrouvons les personnages de François, Marie mais aussi Marco, sensible au charme de Nina, sa collègue gendarme au PGHM de Haute-Tinée. Et toujours, la montagne, omniprésente.
A noter que les photos, dont la couverture, qui "ambiance" ce roman sont de Edmond Clary !
L'auteur :
Ernest Di Gregorio est natif de Stora en Algérie, dracénois d'adoption, ancien “ postier ”, c'est un passionné de randonnée, activité qu'il pratique assidûment dans le Mercantour, mais aussi toutes les Alpes du Sud en Italie, Autriche, Maroc. Il est le Président de l’ASPTT Rando de Draguignan. Aujourd'hui c'est un écrivain spécialisé dans “ le roman de montagne ”, reconnu comme tel il est présent dans les principaux Salons et Festivals du livre des Alpes-Martimes (Nice, Mouans-Sartoux avec 6 participations, Haute-Tinée, Roquebrune Cap Martin, Monaco aux Rencontres Littéraires. C’est un auteur fidéle à la maison d’édition niçoise Baie des Anges, pour laquelle il a écrit ici son cinquième roman.
Format 14x20 cm / 108 pages / ISBN N°978-2-917790-85-4 / Prix 9,90 euros
Mémoires d’enfance, est une pure autobiographie, Bernard Antoine Diss a écrit ici son troisième ouvrage après « Le mensonge de Varsovie » et « L’île étrangère ».
Nous avions une enfance heureuse. Au-delà des difficultés de la vie qu’il nous fallait affronter, nos parents nous ont offert la chaleur d’un foyer et, ce qui comptait plus que tout à leurs yeux, une éducation à la fois rigoureuse et pleine de bon sens. Nos loisirs étaient simples, nos jeux et les camarades primaient tout le reste.
Lorsque je repense à mes jeunes années dans l’après-guerre, j’éprouve une profonde nostalgie. Ce bonheur n’est pas facile à restituer, parce qu’il est fait d’une multitude d’émotions, d’atmosphères sereines, de petits riens : c’est le parfum envolé de l’enfance.
Bernard-Antoine Diss est né à Strasbourg vers la fin de la guerre. Après ses études dans la capitale alsacienne, il commence une carrière de professeur de lettres en Tunisie (Lycée Carnot à Tunis), qu’il poursuit d’abord en France, avant de passer 27 années en service détaché, à l’étranger (Université de Varsovie, Instituts français de Berlin, de Hanovre, de Zagreb, de Rostock et de Munich). Entre temps, de 1998 à 2000, il a dirigé l’Action culturelle à l’Université de Nice-Sophia Antipolis.
Depuis sa retraite, il est revenu dans sa ville natale. Il s’y adonne, en particulier à une de ses passions, la musique et le chant. Et, il écrit Mémoires d’enfance, une pure autobiographie, est son troisième ouvrage.
isbn 978-2917790-88-5 / 108 pages / Prix 10,00 euros
Pour notre roman de rentrée littéraire nous avons fait confiance à un nouvel auteur (du moins dans notre maison d'édition) Gilbert Autheman qui signe ici le 25è ouvrage de notre collection Roman du Sud.
La Tour Rouge est un roman original basé sur une série d'échanges de mail, qui nous fait découvrir le Nice des années cinquante et soixante et plus particulièrement le quartier du port et sa plage aujourd'hui disparue la tour rouge. Au gré de ses souvenirs et de son inspiration, il évoque avec humour et émotion, une ville de Nice des années cinquante et soixante, insolite, insouciante, vue par un enfant du baby-boom et revisitée par un papy-boomeur nostalgique...
L'ouvrage : A travers une suite de messages électroniques adressés à un ami d'enfance, un niçois retraité depuis peu et exilé malgré lui, évoque son enfance à Nice, dans le quartier du Port, pendant les années d'après guerre. Les personnages, inspirés en grande partie de la réalité, sont le reflet de cette époque pleine d'espoir, ils découvraient les nouveautés de la consommation de masse, la modernité et le confort de l'électroménager. Les enfants jouaient encore à des jeux bien innocents comme les billes ou le Pilou, tandis que les adolescents s'émancipaient à la plage ou sur l'Avenue, reluquant les filles et s'essayant aux plaisirs interdits...
Une partie du récit concerne l'école du Port avec son cours complémentaire, sa cour de récréation et ses enseignants hauts en couleurs que tous les anciens élèves gardent à jamais dans leur mémoire. La plage de la Tour Rouge symbolise le refuge ludique des jeunes niçois apprenant à nager dans un bassin du port bien à l'abri des coups de mer… et des touristes !
Aujourd'hui disparue, cette plage reste dans leur histoire intime le point d'orgue de leur enfance, une sorte de terrain d'aventure comme il ne peut plus en exister de nos jours, la modernité ayant avalé la fameuse tour rouge. A travers son héros, l'auteur nous fait vivre ou revivre, l'arrivée de la machine à laver dans la maisonnée, le charme des vieux trams et trolleys, les sorties au foot ou à l'aéroport en 4 CV, le chargement des bovins sur le bateau pour la Corse, le bal du bac. Nous visitons ou revisitons avec l’œil de l’enfant les principales rues de Nice, les souterrains plus ou moins imaginaires sous l'école du Port, l'arrière boutique de La Sorbonne, les cinémas à toit ouvrant. Nous revoyons les passages cloutés avec de vrais clous, la glaciaire, ancêtre du réfrigérateur.
L'auteur : Gilbert Autheman publie ici son premier roman aux éditions Baie des Anges. Né à Nice de parents instituteurs, il passe toute son enfance et son adolescence dans le quartier du Port. Après des études de psychologie à Nice et à Aix-en-Provence, il exerce le métier de psychologue auprès de jeunes en difficulté et finit sa carrière professionnelle comme directeur d'établissement. Aujourd'hui il aime s'impliquer dans le monde associatif et la vie de son territoire, le Pays des Paillons, où il habite depuis quarante ans. Depuis la fin des années 90, il s'adonne à l'écriture pour faire partager à ses lecteurs une vision colorée, intimiste, onirique de Nice et sa région, à travers des fictions qui traversent les décennies mais qui plongent leurs racines dans les années d'après-guerre. Il nous livre ici son roman le plus abouti !
Format 14x28 cm / 108 pages / ISBN N°978-2-917790-84-7 / Prix 9,90 euros
Un loup « parqué » recouvrant sa liberté (Liberté au Parc Alpha), une jeune enseignante métamorphosée en bergère (Heureux épilogue à Gialorgues), une randonneuse sauvée d’une coulée par un chien-loup (Coup de chaud à Castérino), un taureau coursant deux joggeuses (Le taureau du Val d’Entraunes), quatre amis échappant à une avalanche (Skis et crampons dans le Borèon) et un vacher pris dans une tempête essayant de sauver son troupeau (Zéphirine), voici les ingrédients de cet ouvrage qui nous entraîne dans les paysages grandioses du Mercantour. A travers nos vallées, Vésubie, Tinée, Roya, et Var, des personnages se croisent en affrontant caprices météorologiques, risques naturels, angoisse existentielle, animaux sauvages et domestiques. Mêlant fiction et réalité, Malou Ravella, après son roman Drame Vertical en Gordolasque (publié en 2013 aux éditions Baie des Anges), transcende ici dans ses six nouvelles, amitié, solidarité, humilité, courage et liberté, valeurs déterminantes des gens de la montagne. Bravo à notre ambassadrice du massif du Mercantour !
Extrait "Coup de chaud à Casterino" :"Dix, quinze, trente minutes…. Depuis combien de temps, suis-je ensevelie ? Ne panique pas ! Cette courte phrase martèle dans ma tête. J’ai de la chance ! Celle-ci entrecoupe la première. Quelle chance ? Celle d’être en vie ? Celle d’avoir réussi à faire une poche d’air, au moment de ma chute. Cette poche créée bien malgré moi lors de ma dégringolade provoquée par la masse de neige qui m’a engloutie. Cette neige qu’en quelques secondes j’ai eu le temps de voir arriver sur moi sans pouvoir y échapper. "
L'auteur : Malou Ravella, enseignante et conseillère pédagogique à Nice, écrit depuis longtemps pour les enfants et plus récemment pour les « grands ». De la Gordolasque où elle vit au Népal ou elle « trekke », elle s’imprègne d’images, de paysages, de visages, de personnages et d’émotions qu’elle nous décrit merveilleusement ici à travers ses nouvelles. Elle vit actuellement au coeur de la vallée de la Vésubie au dessus du village de Belvèdére dans un lieu pittoresque et magique : la Gordolasque.
Six nouvelles / isbn 978-2917790-81-6 / 96 pages / 9,90 euros
Ce nouvel ouvrage est le onzième de ce que nous nommons les "romans de montagne". Sous la plume de l'écrivain et conteur belvéderois Alain Grinda ce sont 12 nouvelles (ou Racontars !) du Mercantour qui prennent vie. Entendus à la veillé, ou colporté au café du village alain Grinda restitue l'ambiance de nos vallées et de nos montagnes sur fond de Mercantour omniprésent.
C'est un de nos photographe fétiche, Louis-Paul Fallot qui signe toutes les photos figurant dans cet ouvrage, première et quatrième de couverture mais aussi les deux photos d'ambiance en pages intérieures.
L'ouvrage vu par Alain Grinda : Racontars du temps des veillées au coin du feu où la peur des loups faisaient tenir d’étranges propos, mais où l’on savait aussi rêver à de surprenantes rencontres.
Racontars des bistrots du village où chacun relatait ses prouesses, où l’on parlait d’une famille empoisonnée par des champignons, d’un chemin qui ne va nulle part et qui révèle peu à peu des secrets du siècle passé, d’une statue érigée au sommet de la plus haute montagne par un homme à la recherche de lui-même. Un homme qui, de la Madone d’Utelle à la Madone de Fenestre, vit une étrange aventure.
Racontars de ces refuges des Terres-Hautes dont les gardiens vivent parfois des aventures hors du commun. De la cime du Diable à la Pointe des Trois Communes, de l’Authion à la forêt de Turini, du refuge de la Valmasque à celui de Pagari, du Brec d’Utelle à la Malédia, le Mercantour d’Alain Grinda n’en finira jamais de nous étonner.
L'auteur :
Alain Grinda vit, marche et écrit dans le Mercantour. Il raconte à Belvédère dans sa grange de l’oncle Ernest et ailleurs, ses étonnantes belles histoires : La crèche d’Anselme, Un cactus dans le désert, l’Arbre d’Ambellarte, ainsi que les aventures de son Pichoun de la Gordolasque… Il évoque le mystère des gravures des Merveilles (Les Signes, Merveilles et Vésubie paru aux éditions Baie des Anges en 2012), le bonheur de la marche solitaire à long cours dans huit pays à travers les Alpes (Les rêveries du randonneur), se moque gentiment des démêlés de la pauvre vieille Férine avec le Parc (Les Sangàrigous). Alain Grinda signe ici sa deuxième collaboration avec notre maison d'édition.
« Idéal Nice » est une ode à la Riviera française, une évocation de la « Dolce Vita » des années 60, autant qu’une invitation à un bel humanisme, à la tolérance et à la mixité. Loin des poncifs concernant Nice, mêlant souvenirs, anecdotes et fiction, Stéphane Renaud offre dans ce roman une image plus modeste, plus vraie et peu commune de la ville, de sa région, celle d’un étranger au Païs.
Un homme découvre Nice dans les années 60, raconte sa jeunesse, sa fréquentation des acteurs les plus fameux du cinéma américain, présents sur la Côte, son amour avec une jeune et riche héritière, son aventure avec une célèbre comédienne, ses voyages aux Etats-Unis, au Brésil, son attachement à cette Riviera, à ses plages (Eze-sur-Mer, Monaco, Cannes) et à ses montagnes de l’arrière-pays (Sigale, Roquestéron).
Ava Garner, Yul Brynner, David Niven, Sofia Loren, Frank Sinatra et beaucoup d’autres célébrités sont ici évoquées dans ce récit sentimental d’une « Dolce Vita » tumultueuse et riche en rebondissements. Un roman très attachant sur « Nissa la Bella » que le monde entier vient visiter, que l’auteur connaît bien sans en être originaire, et qu’il décrit avec un œil affectueux.
Stéphane Renaud n’a pas une vie banale…
Breton par sa mère, fils de vigneron bordelais, poète en premier lieu, sculpteur, voyageur impénitent, romancier. Il a d’abord vécu à Bruxelles, Athènes, Rio de Janeiro et Paris où il a exercé l’activité de marchand d’art durant une vingtaine d’années
ISBN N°978-2-917790-71-7/ Format 14x20 cm / 128 pages / Prix 9,90 euros
Extrait : « … Elle avait de beaux et longs cheveux qui tombaient sur ses épaules, un sourire à mourir, de grands yeux verts à se damner. Je l’aimais, elle m’aimait. Nous étions Aphrodite et Apollon, Ulysse et Calypso, Ava Gardner et Yul Brynner dont j’avais vu les noms s’étaler en grand sur les murs d’un cinéma de Nice, dans deux nouveaux films.
Le premier soir que nous sortîmes, ce fut précisément pour aller les voir. Il s’agissait de « On the beach » de Stanley Kramer où Ava Gardner jouait le rôle de Moira Davidson, et de « The Buccaneer » d’Anthony Quinn où Yul Brynner jouait un pirate épris de la fille du gouverneur. La séance était celle de l’après-midi et nous nous étions faits beaux pour nous y rendre car nous voulions sortir un peu. Sur grand écran, à Nice, on avait ri, frémi, pleuré ensemble en voyant ces deux acteurs incomparables perdus dans deux intrigues à suspense et qui, finalement, trouvaient l’amour. Main dans la main, nous étions sortis très émus de la salle de projection. Puis nous étions venus dîner à Villefranche…»
Qui est donc cette femme qui pose sur cette photo aux côtés de son mari ? Pourquoi l’officier nazi ne l’a-t-il pas transférée dans les macabres sous-sols de l’Hôtel de l’Hermitage ? Qui manipule Victoire Montegridolfo et dans quel objectif ? Notre héroïne, employée à la Préfecture de Nice, se retrouvera, malgré elle, entrainée dans une histoire rocambolesque qui la conduira dans le milieu artistique sous la 2ème guerre mondiale où elle mènera une enquête sur l’énigmatique tableau « la Baie des couleurs » tout en s’employant à découvrir la vérité sur son mari, engagé dans la résistance.
Ce roman aborde la vie artistique de nombreux peintres tels que Pierre Bonnard, Henri Matisse et le caricaturiste Jean Moulin qui se sont côtoyés pendant cette période ainsi que le poète André Verdet. La galerie Romanin, dirigée par le résistant, Jean Moulin, a exposé de nombreux peintres au 22, rue de France en 1943 à Nice. Cet ouvrage relate également maintes anecdotes réelles et repose sur une multitude de faits historiques qui se sont déroulés dans la région niçoise. Fruit d’un long travail de recherches, d’interviews et de rencontres, Laurence est parvenue à faire revivre dans ce roman l’atmosphère de la ville de Nice dans les années 40. Cependant, l’intrigue liée à la recherche du tableau « la Baie des couleurs » n’est que pure fiction.
L’auteure :
Laurence Dionigi, après avoir vécu 10 ans à l’étranger notamment en Espagne, au Chili, au Gabon et au Mexique, Laurence est revenue s’installer à Nice sa ville d’origine. Elle travaille en Principauté de Monaco. Au Mexique, elle a été chroniqueuse de façon hebdomadaire dans le quotidien mexicain "La Voz del Caraibe" et de manière ponctuelle dans "la Cronica" et le magazine Tropo a la Uña. Depuis son retour en France, elle a publié quelques nouvelles dans le magazine "FAL-Mag", puis pendant plus de cinq ans, a interviewé de nombreux auteurs pour le compte de la radio Fréquence K à Carros. Elle organise la manifestation, « Femin auteures », à Antibes et anime des cafés littéraires à la librairie Charlemagne de Fréjus. Laurence Dionigi a publié cinq recueils de nouvelles, une pièce de théâtre, des sketches et un roman. « La légende de la Baie des couleurs » est son 9ème ouvrage, le premier pour la maison d’édition Baie des Anges.
Extrait :
"Victoire vérifia les papiers que François Delcour lui avait remis le matin même. Le scénario était toujours le même. Dans la matinée, il lui remettait une enveloppe contenant des papiers d’identité et un passé à apprendre. Elle devait alors les interroger. Le jeune garçon connaissait bien son nom, sa photo correspondait également à celle du passeport. Victoire ne fabriquait jamais les faux-papiers pour celles et ceux qu’elle était susceptible d’héberger. C’était la règle. Elle ignorait également qui avait rédigé et estampillé les faux documents. Peut-être est-ce un collègue de la Préfecture ? Ou bien François Delcour lui-même ? Ou encore un confrère d’autres administrations publiques ? La règle du cloisonnement devait être impérativement respectée pour la sécurité de tous."
ISBN N°978-2-917790-64-9 / Format 14x20 cm / 96 pages / Prix 9,90 euros
Les Anges de la Madone est le 22ème titre de notre collection Roman du Sud, en format 14x20 cm avec 124 pages maximum et un prix n’excédant pas les 10 euros ! C’est aussi le dixième titre dans la catégorie roman de montagne.
L’ouvrage : durant la seconde guerre mondiale, David et Hannah, un couple de juifs polonais, sont assignés à résidence à St-Martin Vésubie, sous contrôle de l'armée italienne. Mais, David, officier dans l'armée polonaise, retourne se battre dans l'espoir de libérer le ghetto de Varsovie. Pour Hannah, une longue et pénible attente commence alors. Heureusement sa famille d'accueil est là pour la soutenir. Le fils François, lycéen à Masséna, se bat avec ses camarades contre l'occupant. Il est secrètement amoureux de la belle Hannah, et pour l'aider à surmonter son désarroi, lui fait partager sa passion de la montagne en lui faisant découvrir les paysages somptueux du massif du Mercantour. En septembre 1943, les allemands occupent les Alpes-Maritimes. Pour leur salut, Hannah et ses compatriotes sont obligés de s'enfuir vers l'Italie en passant par les cols de montagne...
L’auteur : Ernest Di Gregorio, est natif de Stora en Algérie, dracénois d'adoption, ancien “postier”. Passionné de randonnée, il est d’ailleurs le Président de l’ASPTT Rando de Draguignan, il est aujourd'hui en parallèle romancier, spécialisé dans ce que l'on pourrait dénommer “le roman de montagne”. Il signe après Au coeur des montagnes, La fiancé du Gèlas et Les loups du Mercantour son quatrième roman pour les éditions Baie des Anges.
A noter que toutes les photos, couverture et intérieur sont l’œuvre du photographe Louis-Paul Fallot.
Extrait : « Ils reprirent leur lente ascension au-dessus du sanctuaire, et parvinrent bientôt à une bifurcation. A gauche, un sentier partait vers le lac de Trécolpas par-delà le Pas des Ladres, à droite, un autre s'élançait vers le lac de Fenestre, et le col homonyme marquant la frontière entre Mercantour et Argentera. Au-delà, c'était le Val Gesso le passage obligé pour David. Ils s'arrêtèrent. C'était à cet endroit que leurs chemins se séparaient. Il avait été convenu dès le départ, que Hannah n'irait pas plus loin, et qu'elle retournerait avec François à St-Martin. Au col, ils pourraient se trouver nez à nez avec une patrouille, et ils préféraient éviter cela. David serra sa femme dans ses bras. Ils étaient seuls au monde, perdus au milieu d'un océan minéral sauvage et grandiose. Comme deux sentinelles dressées magistralement de part et d'autre du col, les cimes orientales et occidentales de Fenestre, semblaient veiller sur eux. Le Major David Levinski commandant dans l'armée polonaise, allait franchir ce col dans un instant et se fondre dans le Piémont italien. »
ISBN N°978-2-917790-61-8 / Format 14x20 cm / 116 pages / Prix 9,90 euros
L’ouvrage : Christophe et Jean, amis, guides de haute montagne sont animés par le même engouement : la recherche de cristaux. Leur complicité les amène à cheminer sur la même longueur d’onde.
Pour vivre cette passion commune, totalement prohibée, ils n’hésitent pas à parcourir la montagne en grimpant dans des lieux inaccessibles pour le commun des mortels.
Cependant, un grain de sable vient déranger le déroulement de ces explorations minérales. Anna, jeune enseignante d’italien, compagne de Gautier le gardien du refuge, hante de plus en plus les pensées de Christophe … ce refuge étant une étape incontournable dans leurs prospections, comment gérer cette obsession sans briser une relation amicale ? La jeune femme, elle-même troublée par la présence de Tof parviendra-t-elle à démêler ses sentiments ?
L’exaltation de la découverte d’une veine de magnifiques cristaux de quartz va-t-elle faire oublier les tourments de nos deux protagonistes ?
Les fouilles se déroulent sur un terrain dangereux. Le mauvais temps se mêle à la partie et interrompt l’exploration prometteuse. Lors d’un repli périlleux, des chutes de pierres changent le cours des opérations. Christophe est grièvement blessé. Chute de pierres accidentelles ou provoquées ? Baudrier défectueux ou saboté ?
Une aventure qui se déroule en ce début du XXIème siècle dans la Haute-Vésubie où amitié et amour ne cesseront de se croiser à la recherche de la vérité.
L’auteur :
Enseignante et conseillère pédagogique à Nice, Malou Ravella écrit des histoires pour les enfants depuis 1995. Elle a publié neuf albums aux éditions du Ricochet. Amoureuse de la montagne en général et de sa vallée, la Gordolasque en particulier, elle a écrit ce roman de montagne (son premier roman) et l‘a proposé aux éditions Baie des Anges...
Extrait :
… « Jean et moi étions de la même promotion à l'école nationale de ski et d'alpinisme (ENSA). Nous avions suivi la formation de guide de haute montagne. Nous évoluions ensemble pour remplir notre carnet de courses. Notre cordée inséparable faisait des exploits dans des premières. Nous avions ouvert des voies impressionnantes d'escalade dans les massifs du Mont-Blanc et du Mercantour, baptisées de noms étranges tels que « la directe à la feldspath », « la goulotte de quartz », « le four à diamants » et bien d'autres encore. Déjà, la passion des cristaux nous habitait. Nous n'avions nullement l'intention de fabriquer des outils tranchants ou percutants avec ces derniers, comme l'avaient fait nos ancêtres, mais le seul attrait qu'ils exerçaient sur nous, dans l'effort et la souffrance parfois, nous ensorcelait. Cette fascination renforçait l'amitié qui nous liait. Elle provoquait de nombreuses excursions dans les montagnes de nos belles vallées des Alpes du Sud, nous faisait fréquenter les salons, les bourses aux minéraux de France et de Navarre. Elle nous avait transformés en chercheurs de splendeurs de la nature, en mineurs clandestins, en collectionneurs, enfin, en amoureux inconditionnels des pierres. »
Isbn 978-2-917790-52-6 / Format 14x20 cm / 116 pages / 9,90 euros
La Collection D’Aqui et d’Aià : un voyage dans l’espace et dans le temps, ici et ailleurs, pour mieux saisir ce que l’humain a d’universel. Ce recueil est le deuxième volume de cette collection après « Pascalinou » publié début 2011 avec le même tandem auteur/traducteur.
L’ouvrage comporte 4 nouvelles écrite par Christian Maria et traduite en niçois par Jean-Philippe Fighiera. La mise en page en vis-à-vis permet une lecture qui facilite la compréhension du texte niçois.
On démarre D’Aqui, avec La montre du Diable Bleu, où l’auteur présente les souvenirs de la guerre de 14/18 laissés, durant son enfance niçoise, par son grand-père Valentin Bessi. Cette nouvelle relate l’histoire au ras du terrain de ce chasseur alpin du 13ème bataillon qui a combattu dans la Somme, les Vosges, au Chemin des Dames et sur le front italo-autrichien. L’auteur explique, au cœur de cet émouvant retour dans le temps, la façon dont une montre de guerre a sauvé la vie son grand-père maternel.
Puis, c’est dans la modernité trépidante de la Côte d’Azur qu’il propose au lecteur de plonger. La galéjade provençale est au bout de la plume dans Le Marathonien et dans 50% ; elle fait vivre, de façon amusante et réaliste le semi-marathon de Nice et les soldes au centre commercial Cap 3000.
Pour finir d’Aià avec Papa Larose, qui entraîne le lecteur vers l’Ailleurs. C’est au cœur de la culture mauricienne que Christian Maria nous offre un voyage tendre et exotique à la recherche d’un père disparu trop tôt.
L’auteur :
Christian Maria, né à Nice, il passe son enfance entre la place Garibaldi, la colline du château et les quais du port. Professeur honoraire. Amateur d'art et d'histoire régionale il communique, avec son travail d'écriture, la matière qui a nourri ses loisirs. Il est connu pour développer une série de romans historiques à travers le XVIème siècle. Son dernier roman « La félonie des Grimaldi » a été récompensé par le Grand Prix 2012 du Monde Francophone.
Le traducteur :
Jean-Philippe Fighiera, membre de l’Academia nissarda, mestre d’obra du Félibrige, a fait une carrière de professeur d’histoire et de langue niçoise à Nice au lycée Les Eucalyptus et au lycée Masséna. Il a pris au cours de l’année 2012 la présidence de l’Escola de Bellanda.
ISBN N°978-2-917790-49-6 - Prix : 9,90 euros – Format 14x20 cm – 104 pages
Extrait :
La montre du Diable Bleu
« Valentin Bessi consulte sa montre gousset. Il est dix-huit heures lorsqu’il parvient sur les lignes que les Boches occupaient en septembre. Il découvre les stollens, ces galeries creusées en profondeur qui ont permis aux Allemands de tenir sous les bombardements. Il s’allonge à même la terre à côté de son ami Joseph. Il s’endort.
Les Chasseurs repartent de nuit, lentement et silencieusement pour que les Allemands ne se doutent pas de la relève des troupes sur le front de la Somme. Ils progressent dans des boyaux. Ils prennent possession d’une tranchée que tenaient les Tirailleurs Bavarois. Ils perçoivent une voix portée par la brise nocturne : Bienvenus au royaume des morts. »
Le Marathonien
« La Grande Bleue a une teinte turquoise avec une bande laiteuse près de la grève. Mon regard fait un dernier tour panoramique de la Baie des Anges ; je baisse les paupières ; je ne dois plus laisser mon esprit s’échapper ; je dois me concentrer sur le semi-marathon.
J’ai attaché mon dossard, le 1085. Paul a le 1095, dix chiffres d’écart, comme deux frères, deux frères ennemis.
Je prends place dans la zone ouverte. Combien sommes-nous à attendre, épaule contre épaule ? Je ne sais pas. Ce sont mes concurrents. Non ! C’est Paul mon unique concurrent. Dans ce semi-marathon il n’y a que lui et moi, les autres ne participent pas à notre compétition. »
Villas historiques du Pays Niçois
Huit nouvelles dont « L’Alcyon » de Stéphane Renaud
Ce recueil est le résultat d'un concours de nouvelles organisé au printemps dernier en partenariat entre la maison d'édition niçoise Baie des Anges et la télévision locale Nice Azur TV. Huit manuscrits ont été retenus par un jury de professionnel de l’édition (journalistes, auteurs, éditeur) sous la présidence de Michel Seyrat. Les nouvelles sont présentées dans l’ordre alphabétique des auteurs, sauf L’Alcyon de Stéphane Renaud, prix du jury, qui ouvre le recueil. Soit : Alex Benvenuto, La Maison de Diane de Poitiers ; René Bo-Durbano, La Dame du Cap Ferrat ; Marie Breton, Eris et Pluton ; Laurence Dionigi, Au delà de l’Observatoire ; Pierrette Mathiot, La Fête ; Louis-Gilles Pairault, La Diva et le Consul et Geneviève Roussel, Hanna.
L’ouvrage
« Un recueil de nouvelles est un kaléidoscope où s'entremêlent images du monde, couleurs du temps, mélange des sentiments, talents multiples.
Dans ce recueil, chaque récit obéit à la figure imposée d'une demeure de la Côte d'Azur, mais en tournant les pages, les temps changent, les lieux varient, on passe de la tendresse à la violence, d'un vieux crime oublié à la naissance de nouvelles amours, des temps troublés aux jours sereins, dans des récits directs et denses.
Il ne s'agit pas d'une série de cartes postales mais d'une galerie de portraits : enfant curieux, amoureux rêveurs, amants passionnés, violeurs cruels, victimes brisées, bourgeois, truands et aventuriers, vieilles dames percluses de souvenirs … des portraits saisis à grands traits, en peu de mots, à un moment de bascule de leur vie.
Les auteurs ici réunis sont de tous âges, mais toutes et tous, en conteurs avertis, font tourner devant nos yeux ce kaléidoscope aux couleurs de leurs rêves, ou de leurs cauchemars, pour notre plus grand plaisir. »
Michel Seyrat, Président du Jury
Isbn 978-2-917790-47-2 / Format 14x20 cm / 96 pages / 9,50 euros
Extrait : L’Alcyon de Stéphane Renaud
« Alexandre s'était levé de bonne heure, éveillé par le chant des oiseaux qui traversait les volets clos de sa chambre du quartier des Musiciens. Il avait ouvert les persiennes, et découvert le jour déjà bleu. Maintenant que ses études étaient achevées, chaque matin il ressentait le même bonheur à accueillir la lumière neuve, pleine de promesses. Plus rien désormais ne l'empêchait d'être heureux et libre de penser, de concevoir et d'agir à sa guise. Il créerait bientôt lui aussi les œuvres architecturales les plus audacieuses. Mais son goût le portait vers une conception classique de la modernité. Il avait coutume de répondre à ceux qui le traitaient parfois de conservateur que l'art nouveau ne devait pas être « le n'importe quoi », mais « le plus simple », seul capable de viser à l'excellence. Aussi, s'intéressait-il particulièrement aux sources de l'art occidental, à l'Antiquité, qui depuis toujours avait inspiré les plus illustres créateurs et leurs œuvres les plus humanistes.
Pour parfaire sa connaissance, il avait décidé de visiter la célèbre maison qu'un architecte d'origine italienne, diplômé comme lui de l'école de Nice, avait édifié sous les conseils avisés d'un mécène érudit, Théodore Reinach, et grâce au financement amoureux de sa femme richissime, Anna, née Kann. »
Extrait de Eris et Pluton de Marie Breton
" ÉRIS :
J'ai toujours vécu à Nice. Depuis ma naissance quelque part entre la mer et la montagne, je suis sortie des entrailles d'une femme sans nom, et j'ai poussé sous la chaleur du soleil imperturbable de la côte d'azur et sous la bienveillance inébranlable d'un jeune couple.
A quinze ans, ma croissance vers le ciel s'est arrêtée et mes doigts ne touchaient toujours pas les étoiles. J'ai sautillé vers là-haut sans plus de succès, et cet échec m'a contraint à me rendre à une sombre évidence : je ne serais jamais en mesure de m'exiler discrètement sur la lune.
Précipitée à mon insu vers l'inertie, les garçons profitèrent de cette douloureuse période de raison et d'acceptation pour entamer leur grotesque révolution autour de moi, mais jamais je ne déviai de ma trajectoire originelle si lente et gravitai inexorablement seule sur cette orbite.
Le soir, à l'abri des éclats aiguisés de l'autre, je me faufilais sous les draps, éteignais tout autour, et retournais vaquer, loin dedans, à mes joyeuses imprudences.
Ma passivité légendaire me faisait office de personnalité. "
Cet ouvrage bilingue français/niçois possède la particularité d’avoir d’abord été écrit en niçois puis traduit en français. Il comprend trois nouvelles ayant pour origine la vallée du Paillon. La première, est l’histoire d'un jeune berger-sourcier qui a donné naissance au Festin des Baguettes à Peille. Dans la seconde l’auteur retrace la légende de la Reine Jeanne (légende datant du moyen-âge), du côté des hauteurs de Coaraze. Pour finir c’est une aventure policière dont il est question avec la poursuite de brigands près de La Pointe de Blausasc au XIXème siècle. Fernand Gasiglia a su redonner vie à ces personnages en romançant leur histoire avec beaucoup d'humour et de sensibilité.
Exclusif : voici ce qu’écrit Fernand Gasiglia en prologue …
« Je peux dire un grand merci à tous ceux que j'ai entendu parler niçois en vacances à Borghéas supérieur l'été. C'était une immersion dans cette belle langue qu'il me plait de parler maintenant. J'avais cru à tort que parler niçois était vulgaire.
Merci à mes parents, à Jo et Pierre, leurs cousins, à Marcelle et Angèle, les voisines de ma mère, tricotant sur la petite terrasse, à Antoine et Robert, les frères d'Angèle, qui possédaient des tractions avant, quel luxe en ce temps-là ! A Simon, le joueur de boules, à Bini, le rebouteux et encore Céline, la bavarde. Tous m'ont fait baigner dans ce parler imagé. J'ai voulu l'écrire. J'ai fait quelques progrès mais peut-être y a-t-il encore des fautes. Excusez-moi ! Je l'ai écrit avec mon cœur.
Bonne lecture ! »
Isbn 978-2-917790-45-8 / Format 14x20 cm / 80 pages / 9,50 euros
Dans le Mercantour, en Haute-Vésubie, en plein coeur de cette belle région que l'on appelle "la Suisse Niçoise" tout près de Saint-Martin-Vésubie, la révolte gronde chez les bergers et les propriétaires dont les troupeaux, sont soumis à de fréquentes attaques de loups. Ceux-ci, se livrent à de véritables carnages, réduisant à néant le travail des éleveurs. Certains d'entre eux, au bord du gouffre financier, las de combattre ce fléau, mettent un terme à leurs souffrances morales, en se suicidant.
Marie et François vivent une belle relation amoureuse. François, guide de Haute Montagne, est un défenseur inconditionnel des loups. Il veut protéger cette espèce animale, qui selon lui, fait partie intégrante de la nature et en garantit la biodiversité.
Louis, le père de Marie est éleveur de brebis, il voue une haine féroce à ces prédateurs qui déciment son outil de travail. Il mène avec ses amis, une lutte sans merci pour en finir avec eux. Réprouvant l'attitude de François, il lui demande un jour de choisir clairement son camp ! François restant sur ses positions la discorde s'installe entre eux. Marie, est partagée entre les deux hommes et ne sait plus comment faire pour les réconcilier. Elle comprend les arguments de François concernant la protection des animaux sauvages, et compatit à la souffrance de son père qui se bat jour après jour contre les loups.
Dans ce climat de mésentente et de haine, attisé par les suicides répétitifs d'éleveurs désespérés, Marie et François, trouveront-ils la force de se battre pour sauver leur amour ?
ISBN N°978-2-917790-43-4 / Prix : 9,90 euros / 116 pages / format 14x20 cm
Extrait :
"Assise sur le vieux banc de bois, adossée contre les pierres sèches de l'ancienne bergerie regorgeant encore de la chaleur accumulée tout au long de la journée, Marie ne se lassait pas du spectacle féérique que lui offrait la nature. Il en était ainsi chaque soir, à l'heure où les fragrances flottant vaporeusement dans l'air, dégageaient un mélange subtil de senteurs délicates d'orchidées, narcisses et rosacées, courant à perte de vue sur les alpages immenses dans un patchwork éblouissant.
Du fin fond de la vallée, d'innombrables lueurs semblaient refléter comme dans un miroir géant, l'immensité de la galaxie. La longue chaîne luminescente des hameaux disséminés dans la plaine, symbolisait en les soudant, les liens indéfectibles de solidarité des populations rurales qu'ils abritaient.
Perdue dans ses rêveries contemplatives, Marie sursauta quand Eder gronda furieusement. Elle se leva, essayant de percer du regard l'opacité environnante, mais ne vit rien. L'imposant Montagne des Pyrénées aboya quelques instants encore, puis reprit sa place parmi les bêtes sur lesquelles il veillait farouchement jour et nuit. La jeune femme réprimant un frisson, pensa aux loups. Ceux-ci depuis longtemps, faisaient des ravages dans les troupeaux et provoquaient la révolte chez les éleveurs. Louis, son père, président du syndicat des éleveurs du département, faisait partie de ces gens prêts à tout pour en finir une bonne fois pour toutes avec ce dangereux fléau. Elle comprenait sa colère, mais déplorait qu'au vingt et unième siècle, quelques âmes naïves brandissaient encore le spectre des nombreuses légendes entourant la bête mythique depuis la nuit des temps. Le loup, elle le savait, n'agressait pas l'homme, sauf, s'il se sentait menacé, et, les attaques pouvaient être simplement le fait de chiens errants ou d'autres animaux sauvages."
" Le colza s'étendait en un flot régulier, tapageur, balafré çà et là d'une couleur verte, d'une écume frisottante d'oliviers, d'eucalyptus ou d'acacias brouillons. Une courte falaise l'achevait. Quelques arbres, enracinés sur le bord de la dépression, s'inclinaient au-dessus du vide.
L'orée du champ cachait une route ou un chemin que Giono ne pouvait voir d'où il se tapissait mais qu'il devinait, percevant le ronronnement caractéristique d'un véhicule à moteur. L'unijambiste qu'il surveillait maintenait son âne contre le tronc de l'un d'eux… L'infirme se tassait derrière "la bête" comme s'il craignait d'être vu par l'automobiliste… Giono le regardait faire, intrigué, distingua une lame dans ses mains : un éclair fulgura et les fesses boueuses de l'âne s'éclairèrent d'une éclaboussure rouge.
Interdit, Giono constata que l'animal blessé se ruait en avant, plongeait dans la faille… Au bruit atroce du choc puis aux chuintements asthmatiques du moteur, il comprit que l'âne avait percuté le véhicule en contrebas. " (extrait)
- Tlemcen, Algérie, 2020 -
L’auteur :
Alain Billy est un auteur multiforme, qui a édité 7 romans d’anticipation aux éditions Fleuve Noir, 3 romans historiques aux éditions Albin Michel, un roman aux éditions Belfond, des contes pour enfants, des textes et dessins d’humour... Il a choisi notre maison d’édition pour son retour dans le polar et l’anticipation...
Isbn 978-2-917790-36-6 / Prix 9,90 euros / Format 14x20 cm / 112 page
Ce recueil de nouvelles est la première collaboration entre Alain Grinda et notre maison d’édition mais le quinzième ouvrage de nos « Romans du Sud ».
Composé de quatre nouvelles qui ont pour titre : Les Signes, Jour de Pluie, Banès et Couteliers et Résine en Vésubie. Les 3 premières se situent dans la vallée des Merveilles non loin du village de Tende et la dernière à pour cadre principal le canal de la Vésubie non loin de Nice.
L’ouvrage :
Le mystère des gravures préhistoriques de la vallée des Merveilles plane dans la haute Roya, franchit les montagnes et atteint aussi la Vésubie. La signification de ces gravures demeure impénétrable aux savants - mais pas vraiment aux coeurs simples qui observent sans préjugés. Ceux-là ressentent parfois dans leur vie de tous les jours quelques signes transmis par leurs ancêtres à l’aide de ces messages de pierre.
Par quatre récits d’époques et d’écritures différentes formant l’ouvrage Les Signes, Merveilles et Vésubie, Alain Grinda nous fait sentir l’étrange puissance de cette écriture mystérieuse. Grâce à une connaissance sûre et précise du pays et des hommes, en respectant scrupuleusement l’exactitude des lieux et des gravures, l’auteur a imaginé cet ouvrage, sous forme de contes, invitant le lecteur autant à la réflexion ou à la rêverie qu’à la découverte d’une terre porteuse de vérités profondes.
Isbn 978-2-917790-38-0
Prix 9,90 euros
Format 14x20 cm
112 pages
Ce deuxième livre de Bernard Antoine Diss se situant sur une île imaginaire de Méditerranée est plus un roman psychologique qu’un roman policier, même si un meurtre vient pimenter la fin du récit.
Dans une langue fluide et brève, Bernard entraîne le lecteur sur les traces d’Hervé, le non-héros de cette fiction littéraire pleine de réminiscences personnelles.
Format 14x20 cm / 100 pages / Prix 9,50 euros
L'auteur :
Bernard Antoine Diss est Alsacien. Professeur de Lettres, il a enseigné en France, au Lycée Carnot de Tunis, à l’Université de Varsovie et à l’Institut français de Berlin. Il a été chargé de mission pour l’Action culturelle à l’Université de Nice–Sophia Antipolis de 1998 à 2000. Détaché au ministère des Affaires étrangères, il a, durant quinze ans, dirigé les Instituts français de Hanovre, de Zagreb, de Rostock et de Munich. Il vit actuellement à Strasbourg où il s’adonne à sa passion, la musique et le chant en particulier.
Extrait :
“Vers la fin de l'après-midi, il rangea ses livres dispersés dans sa chambre, boucla son bagage et régla sa note.
- Je m'étais rendu compte que vous n'aimiez pas cette île pour elle-même, dit, avec un soupir de résignation, M. C. à son hôte au moment de l'adieu.
Une larme coula sur la joue d'Hervé qui, par élégance, ne se retourna plus. Embarrassé par son barda, il marcha lentement vers le port. Il avait tout son temps. Il était parti le plus rapidement possible, comme pour se dégager de ce piège infernal dans lequel il était sournoisement tombé. Cependant, dans son trouble, il n'avait pas encore arrêté le lieu de sa destination future.
Contrairement à son attente, la traversée, sous un ciel de soir d'été calme et serein, fut merveilleuse. Téméraires, les goélands ou les mouettes suivaient, normalement et sans effort visible, avec leurs cris cruels, le sillon d'écume laissé par le bateau…”
Cet ouvrage constitue la quatrième collaboration entre Maurice Ricci et la maison d’édition Baie des Anges, c’est un recueil de nouvelles du Mercantour, entre Saint-Martin Vésubie, Mollières, la Gordolasque, le col de Restefond et le village de Larche…
« Ces 10 nouvelles ont chacune leur histoire, leur vie propre. Certaines, correspondant à des moments précis de ma vie, ont été écrites, comme une évidence, d'une seule traite. D'autres, par contre, à peine ébauchées et maintes fois raturées, ont longuement dormi, oubliées dans un tiroir, et pendant un temps plus ou moins long, parfois des années, elles ont attendu de revenir à la surface, de se refaire une jeunesse et de connaître enfin une forme définitive. » M. Ricci
L'auteur : Maurice Ricci est né à Nice mais il vit à Saint-Martin-Vésubie où il a été, durant plus de trente ans, instituteur puis directeur de l’école primaire.
Maurice est un passionné de randonnée, activité qu’il pratique essentiellement dans le Mercantour, aussi bien l’été que l’hiver en ski avec les peaux de phoque ! Ces endroits préférés sont le Boréon, la Madone des Fenestres et la Gordolasque. Alpiniste il a gravi le Mont-Blanc au milieu des années 70. L’été il ne déteste pas se mettre derrière les fourneaux du Gite d’étape de Mollières.
Parallèlement à son travail d’écriture, il est photographe, il a participé à de nombreuses expositions, il est membre des Chœurs du Mercantour, il a écrit plusieurs pièces de théâtre pour enfants. Il oeuvre aussi dans le domaine musical, création de spectacles piano-récitant, participation à un Trio contes & chansons, création de spectacle piano à quatre mains-récitant.
Extrait :
« 30 décembre 1999, au petit matin. Nous voilà au tout début de la route de Salèses que recouvre une couche de glace, elle-même couverte par une belle épaisseur de neige fraîchement tombée. Pour nous aider au refuge, nous sommes accompagnés de deux jeunes gens, Natacha et Jocelyn, tous deux ayant eu l'imprudence et la naïveté de nous faire confiance quand nous leur avons sournoisement brossé le tableau idyllique que serait un réveillon de l'An 2000 à Mollières.
Aucune méfiance, une confiance aveugle, je n'en reviens toujours pas. Et pourtant, pourtant, ils nous connaissaient bien ! Ils connaissaient surtout le quatrième membre de l'expédition (que j'ai déjà eu maintes fois l'occasion de vous présenter dans mes précédents ouvrages), mon compère Frédéric, partenaire (et souvent instigateur) d'aventures ubuesques, grand pianiste devant l'éternel qui avait réussi l'exploit de convaincre ses deux grands élèves de participer à l'aventure. » - An 2000 et Pot de Miel.
Sur une idée de Christian Maria, proposée et acceptée sur immédiatement par notre maison d’édition, la collection D'Aquì e d'Aià, (d’Ici et d’Ailleurs), se présente comme un recueil de nouvelles écrites en français et traduites en nissart par le professeur de langue occitane Jean-Philippe Fighiera. La première partie, nommée d’Aquì, offre des histoires enracinées dans le pays niçois ; la seconde, d’Aià, s’envole vers des horizons culturels lointains.
L’ouvrage : ce premier volet intitulé Pascalinou, présente 5 textes écrit par Christian Maria. Les deux premiers proposent des nouvelles du pays niçois, les trois autres ont pour cadre l’île Maurice, Singapour et Tokyo.
Pascalinou : fable ou galéjade à la niçoise autour de l’avenue des Diables Bleus et à la mémoire du boucher-taiteur Pascal Mammoliti qui a régalé ses clients avec des plats cuisinés du terroir, des agneaux de Sisteron, des veaux du Piémont et des tommes de la Vésubie.
L’Hiver en Eté : une aventure au cœur de la production de glace sur la Côte d’Azur au XIXème siècle. De Peïra-Cava à la vallée du Paillon en passant par la Gordolasque suivez les pérégrinations de 2 gavouots...
Douna : portrait d’un mauricien du village de Grand-Gaube.
Le Colibri : histoire d’un oiseau qui avait appris à siffler une chanson française.
Hatchiko : une légende japonaise revisitée.
La couverture et les 5 illustrations intérieures sont des œuvres de l'artiste peintre Régine Mouraret.
Extrait :
Midi ! Le canon tonna depuis la colline du château ; l'estomac que Monsieur B hébergeait depuis sa naissance lui rappela avec virulence qu'il était vide. Il sentit qu'il devait impérativement se nourrir, sous peine de tomber d'inanition sur le trottoir de l'avenue des Diables Bleus. Le son du canon, qui aurait fait perdre l'appétit à un réfugié libanais ou bosniaque, déclenchait chez cet homme, natif de la cité niçoise, un réflexe à la Pavlov : un réflexe de chien qui, au son convenu, se conditionne pour manger.
Il songea qu'il arriverait bientôt chez Pascal, qu'il achèterait des merda de can et qu'il se hâterait de rentrer chez lui pour les cuisiner avec de la tomate, de l'ail et un peu de basilic.
L'avenue qui s'étirait face à lui, passé le pont du chemin de fer, semblait danser dans un halo blanchâtre. Il fit un pas de côté, de peur que l'université de Saint-Jean-d'Angély ne lui tombe sur la tête et ne l'aplatisse au sol comme une socca. Il voyait la chaussée se dilater et se contracter comme un gigantesque œsophage qui engloutissait le flux des automobiles, des cyclomoteurs et des étudiants de première année de médecine qui quittaient hâtivement l'amphithéâtre pour se précipiter vers les cours complémentaires.
"Zelda se demande si comme elle, les gens aussi regardent venir le solstice et le laissent passer sans le voir. Les peuples païens honoraient par un grand feu la lumière à son apogée. L'été sera-t-il assez fort, assez grand, pour porter ses espoirs ?" Saint-Raphaël mais aussi Hyères-les-Palmiers, Sainte-Maxime, Cannes, Antibes, Nice, Monte-Carlo, Avignon, Paris, servent de cadre à cet été 1924, ravageur pour le couple Zelda-Scott Fitzgerald, inspirateur de nombreuses pages dans l'oeuvre de chacun, Accordez-moi cette valse, Gatsby le Magnifique, Tendre est la nuit ... A travers L'Eté de Zelda, c'est l'envers du paradis des Fitzgerald que nous dévoile Jean-Luc Guillet
Extrait :
Gin et jazz ! Et bing et bang ! Zelda l'esprit brisé, le corps aux aguets, qui cherche à comprendre. Hiver 1932. Retour à l'été 1924. Le couple Fitzgerald s'installe de juin à novembre à Saint-Raphaël sur la côte varoise, villa Marie, quartier de Valescure. Dès leur installation, Scott reprend l'écriture délaissée de Gatsby le Magnifique. En juillet, Zelda noue une relation sentimentale avec un jeune lieutenant de l'aéronavale basée à Fréjus, Edouard Jozan, rencontré sur la plage. Les répercussions de cette histoire vont se révéler innombrables. Elles révèlent dans un premier temps la vulnérabilité de Zelda et l'incertitude de Scott. Les premières fêlures. L'écriture en cours de Gatsby se nourrit immanquablement de la situation.
Cet ouvrage nous raconte Mollières, petit village de l'arrière-pays niçois, entre Saint-Martin Vésubie, Saint-Sauveur-sur-Tinée et Valdeblore, en plein coeur du Parc National du Mercantour. Une partie historique, une partie portraits, rédigés suite à des interviews, des souvenirs, un livre qui dépeins à merveille l’ambiance de ce village unique (le seul en France sans électricité !). Avec des intitulés de chapitre évocateurs : En regardant une vieille photo (du Chevalier de Cessole), Hysengrin (rencontre avec le loup du Mercantour), Les derniers curés de Mollières et De la musique avant toute chose ainsi que des photos et portraits (Maurice est aussi photographe.
Extrait :
Un vallon oublié, une «île» au coeur de la montagne, difficile d'accès quel que soit le chemin que l'on emprunte pour s'y rendre .., quelques maisons étagées, regroupées autour d'un petit clocher. Un village qui se réveille à la fin du printemps après une longue hibernation, un village où l'on a cette sensation, si rare de nos jours, d'être hors du temps, où l'on peut, l'espace de quelques jours, oublier le monde qui court et qui s'agite, l'oublier, ce monde, dans la sagesse du fil des jours, rythmée uniquement par la nature, par le soleil qui se lève et puis se couche, apportant avec lui la lumière ou l'obscurité. Où vous pouvez passer des heures, dans la douceur de la nuit d'été, le nez levé vers le ciel où palpitent des millions d'étoiles.
Pour vous «conter» Mollières, j'ai essayé de vous faire partager ce que je ressens par rapport à ce lieu, par rapport à ces gens qui m'ont accueilli avec gentillesse et générosité dans leur petite communauté. C'est pour eux, avant tout, que j'ai décidé d'écrire ce livre, par petites touches comme un tableau impressionniste, avec respect et affection.
Après les Lettres de mon refuge, récits de montagnes dans le massif du Mercantour, publié l’an dernier aux éditions Baie des Anges, il nous invite à découvrir l'énigmatique Trou du Diable qui, aux alentours de son village, laisse planer son mystère. En l'absence de toute explication reconnue, il nous propose ici une interprétation très personnelle et sulfureuse ...
Extrait :
Le Trou du Diable. Tous les jours, de ma fenêtre, je peux apercevoir, juste en face, cette barre calcaire, sur la rive opposée du torrent. A vol d'oiseau, moins d'un kilomètre m'en sépare et, si la forêt qui pousse drue à cet endroit ne le masquait pas, je pourrais, ce fameux trou, l'apercevoir de chez moi. Est-ce à dire que depuis de si nombreuses années, je vis dangereusement, vis à vis d'une des portes de l'Enfer ? Du haut de mon balcon, je n'ai jamais constaté la moindre activité diabolique, le moindre sabbat, le moindre reflet de fournaise. Rien. Ou alors, Maître Belzebuth a-t-il toujours attendu que mon attention se relâche ou que, tout simplement, dans un moment de lassitude coupable, je décide de vaquer à d'autres occupations pour montrer le bout de son nez. Allez savoir, ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le Mâlin ...
Nota-Bene : Le Trou du Diable existe vraiment, il est situé dans la commune de Saint-Martin Vésubie dans les Alpes-Maritimes.
L’ouvrage : huit nouvelles sont regroupées ici sous l’intitulé Lettres de mon refuge. Ce recueil a été le fruit d’une longue gestation, de 1999, pour La directe à la IV à l’année 2006 avec la Dame du Gélas. Maurice Ricci a réussi à retranscrire dans un style fluide et dépouillé des Histoires du Mercantour, histoires vécues, histoires imaginées, histoires pour les amoureux de la montagne et les amateurs de jolis récits. La directe à la IV a obtenu le Grand Prix 1999 de la “nouvelle de montagne” du concours littéraire de la Médiathèque de Saint-Martin Vésubie.
Huit nouvelles qui sont :
1 - La source
2 - Installation
3 - Trompeuses apparences
4 - Le quart d’heure du diable
5 - La Dame du Gélas
6 - La vérité, enfin
7 - La directe à la IV
8 - Signore delle Cime
La fiancée du Gélas
Ernest Di Gregorio
ISBN N°978-2-917790-16-8 / 88 pages / illustrations en noir & blanc
A la fin des années 30, Raphaël et son ami Charles, élèves au lycée Masséna ,amateurs de randonnées en montagne, parcourent le haut pays Niçois, en compagnie de Françoise et Hélène des camarades de classe. Raphaël et Françoise, vivent ensemble un début de flirt, mais, le jeune homme y met fin, le jour où il fait la connaissance de Christa, dont il tombe amoureux. Il lui cache ses sentiments et, l'invite simplement à participer aux sorties qu'il organise à la grande joie de la jeune femme.
Kurt, un jeune Allemand, lui-même lycéen, rejoint le petit groupe d'amis dans la seule intention de nouer une relation avec Christa qui le fascine. Mais la jeune femme se montre indifférente à ses avances . Antisémite dans l'âme, le jour où il apprend qu'elle est juive d'origine Polonaise, il explose de colère et la brutalise pour l'obliger à lui céder. Raphaël prend la défense de la jeune femme, et, tous deux, vont vivre une belle histoire d'amour. Kurt n'oubliera jamais sa cruelle déception, et n'aura qu'une idée en tête , celle de se venger des deux jeunes gens. En 1944, Raphaël et Charles, se battent contre l'occupant, dans les maquis du haut pays Niçois. Kurt, quant à lui, est officier chez les SS.
Vingt ans plus tard, les évènements tragiques vécus personnellement par les deux amis en marge de la seconde guerre mondiale, connaitront un dénouement qui va bouleverser leurs vies et celles de leurs enfants Marco et François, guides au Club Alpin Français de Nice.
Marco et François sont amis d'enfance et guides au Club Alpin Français de Nice dans les années soixante. Dans le cadre de leur profession, ils font un jour la connaissance de la troublante Maria, une jeune Allemande, dont ils tombent amoureux. Ils s'aperçoivent bien vite que la jeune femme est hostile aux hommes et à l'amour. Bien qu'intrigués par cette attitude, ils la respecteront en laissant de côté les doux sentiments qu'ils éprouvent pour elle et, partageront ensemble leur passion commune de la montagne. Depuis l'enfance, Maria porte en elle un lourd secret qui la ronge et l'empêche de vivre une vie normale. Par ailleurs, en 1944, les parents de Marco et François, élèves au lycée Masséna, se battaient contre l'occupant dans les maquis du haut pays Niçois ...
L'action se situe... le récit commence à Briançon en 1960 pour se poursuivre jusqu'en 1964, en passant par le haut Verdon, Nice, Valberg, le mont Mounier, mais aussi la haute Vésubie, Saint-Martin Vésubie et le tour du Gélas … nous sommes au coeur des montagnes !
Istòrias de Palhon
Nouvelles du Pays des Paillons – Volume 2
Georges Ghirardi, Jeanne Barralis, René Bo, Miquel de Carabatta, Patrice Raffard, Claude Vigna, et Anthony Piana : 6 auteurs du Paillon nous racontent …
ISBN N°978-2-917790-19-9 / ISSN 2104-9432 / 104 pages
Avec ce deuxième voyage au cœur d'Istòrias de Palhon. nous promènerons à travers les pages comme aux portes des villages qui composent cette vallée « historique » des Alpes-Maritimes et du Comté de Nice. Nous irons à la rencontre des personnages qui nous conterons leur histoire réelle ou imaginaire. Un vagabondage littéraire au travers du temps, d'où ressurgira le passé, le vécu et le parler de nos anciens. Les illustrations au fusain qui parsèment l’ouvrage sont de Jeanne Lézi.
Extrait :
Après avoir sué sang et eau dans les lacets qui mènent de Contes à l'embranchement, j'empruntai cette route si étroite que d'aucuns hésitent à utiliser : peu de problèmes en vélo mais pour les automobilistes, les croisements s'avèrent difficiles. J'atteignis rapidement le but que je m'étais fixé. Sur place, rien n'indique que vous êtes arrivé ; seule une lecture attentive de la carte me permit d'acquérir la certitude que j'étais devant le fameux château de Remorian. À ceux d'entre vous qui ne l'ont jamais vu, je laisse imaginer une construction assez massive composée, sur la droite, d'un bâtiment carré sur trois niveaux, de l'autre côté, dominant l'ensemble, une tour crénelée, et, entre les deux un corps de logis plus bas avec une terrasse pour faire la jonction. Comme toute bâtisse inoccupée, la toiture s'affaisse, les gouttières s'effondrent, les volets se dégondent et chutent sur le sol, la peinture des façades s'écaille et laisse apparaître, par plaques, le mortier originel, le lierre en fait son domaine. À quelques pas de cet édifice, une petite chapelle, entretenue par la dévotion populaire, a gardé son clocheton et sa campanette» Remorian de Georges Ghirardi
Nouvelles du Pays des Paillons
Istòrias de Palhon - Volume 1
Ouvrage collectif de :
Dino Centini,Damia, Luc Fournier, Georges Ghirardi, Pascale Lavenir, Rudolphe Pignon, Jacques Rancurel, Reno de Liou, Yves Robaut, Seif Salemet Claude Vigna
Avec Ali au Pays des Paillons et Les Jaseurs des Granges du Lac, voici les deux récits, premiers prix ex aequo du concours de nouvelles du Pays des Paillons 2009 qui sont réunis dans l'ouvrage Nouvelles du Pays des Paillons avec d'autres récits sélectionnés par le jury pour nous faire partager des sentiments profonds. Drame et émotion dans le Paillon contemporain ; humour et parcours historique imaginaire ; amours impétueuses et interdites dans les conflits de génération, de culture, de voisinage ; fraternité intemporelle dans une histoire de guerre ; souvenirs un rien nostalgique du temps passé ; philosophie déconcertante et saisissante.
Chaque auteur contribue par son récit, par son imagination, par sa créativité, par sa mémoire, par sa langue, à restituer cette identité du Pays des Paillons, à la fois diverse et convergente, riche et modeste, sensible et courageuse, humble et noble, contrastée et solidaire, qui, au fil des siècles, s'est cristallisée dans le creuset humain, culturel, géographique, économique des Paillons.
Le mensonge de Varsovie
Bernard Antoine Diss
ISBN N°978-2-917790-04-5 - 72 pages - prix de 8,50 euros
La maison d’édition Baie des anges publie avec ce roman une tranche de guerre froide !
C’est l’histoire d’un jeune professeur Bernard Antoine Diss expatrié à Varsovie pour enseigner à l’Université, pendant les années 1976 à 1980 en pleine guerre froide et bien avant la chute du Mur de Berlin. Bernard nous raconte dans ce récit largement autobiographique la vie à l’époque du communisme, une époque révolue mais que les plus anciens d’entre nous garde en mémoire...
Une dizaine de photos en noir et blanc jalonnent l’ouvrage, rendant encore plus présente l’ambiance de ce récit. Les photos sont de Bernard Antoine Diss, des diapositives couleurs « passées » en noir & blanc pour les besoins de l’édition.
Un court extrait :
Prudemment il me demanda : «Où avez-vous appris le polonais ? Aviez-vous des contacts, avant votre affectation, dans ce pays ?» - «Vous savez, finit-il par me glisser en souriant, je ne parle pas aussi bien le français que vous (c’était tout à fait inexact), mais je voudrais vous proposer un marché : vous nous aidez et nous vous aiderons.» J’étais abasourdi et ne sus comment réagir. Avais-je bien saisi le sens de cette transaction ? «Vous êtes à Varsovie depuis quelques mois ; vous vous êtes sûrement fait quelques amis ; les Polonaises sont jolies, n’est-ce pas ?» C’était un piège adroitement construit : on s’y sentait pris dès qu'on l'eut flairé.
Fleurs de lotus
Par Xiaomin Giafferri-Huang
ISBN N°978-2-917790-07-6 / Format 14x21 cm / 100 pages
Trois jeunes femmes chinoises sont venues vivre sur la Côte d’Azur, chacune poursuivant son propre destin. Shanshan rêve d’une vie confortable qui lui fera oublier son enfance difficile, Xindi affronte les épreuves de la vie et des sentiments pour retrouver sa conscience, Lin après de brillantes études s’interroge sur la raison d’être et la place de sa famille …
A travers les espoirs, les illusions et les désarrois, ces jeunes femmes déracinées cherchent leur voie sur une terre étrangère.
Extrait :
On s'étonnait toujours de l’arrivée soudaine de l’automne sur la Côte d’Azur.
Le tapage des touristes résonnait encore sur les plages quand les premières pluies annonçaient la fin de l'été. Sous la pluie, le bord de mer déserté, les nouvelles vitrines des magasins semblaient plus attrayantes. De la place Masséna à l'avenue Jean Médecin, les rues étaient envahies de piétons fourmillant sous des parapluies multicolores qui égayaient le paysage sombre sous un ciel gris. Ralenties par ce flot indiscipliné et indifférent au klaxon, des automobiles faisaient en vain entendre leur ronronnement impatient et énervé.
Devant l’entrée du centre commercial Nice Étoile, Lin se dégagea de la foule, l’air agacé. Elle s’en voulait de s’être laissée tenter par les vitrines. Ces jolies choses aux couleurs éclatantes lui rappelaient la gaieté des jours ensoleillés mais, à quoi bon rêver ? C’était de toute façon au-dessus de ses moyens, même en promotion.
Après l’école
De Christian Jacomino
Préface de Raoul Mille
Prix 8,50 euros / 64 pages en format 14x20 cm / ISBN N°978-2-9524-3919
En 15 chapitres courts, denses et surprenants, Christian Jacomino va démontrer le bien fondé de ses théories sur l’illettrisme et la façon d’y remédier.
Préfacé par Raoul Mille, c’est un livre destiné aux parents, aux enseignants, aux élus et à tous les acteurs du combat contre l’illettrisme.
L’auteur de ce petit livre a consacré sa carrière d’instituteur à la pédagogie de la lecture. Il a conçu et expérimenté une méthode originale fondée sur une appropriation jubilatoire du patrimoine littéraire (la poésie surtout). Dans les ateliers Voix Haute qu’il a créés et qu’il dirige, la lecture est une activité de partage et d’échanges (oraux) qui engage le corps tout entier. Les exercices de mémoire y retrouvent la place centrale qu’ils occupent dans les sociétés traditionnelles. Même si, bien sûr, le texte est ici porté par Internet et projeté sur grand écran. Voix Haute apparaît aujourd’hui comme une proposition parmi les plus innovantes et les plus efficaces dans la lutte contre l’illettrisme. La méthodologie mise en œuvre intéresse les spécialistes, mais aussi bien les parents d’élèves qui s’étonnent que leurs enfants ne lisent plus. Et tous ceux, enfin, qui ont à cœur que continue de se transmettre le goût et la mémoire de notre langue.